1) Appel d'offres CNRS-INSU 2022

Les appels d’offres 2022 des programmes nationaux en sciences de la  Terre et de l’Univers sont ouverts jusqu'au 15 septembre 2021: https://programmes.insu.cnrs.fr/

L'appel d'offres du PNP est ici : https://programmes.insu.cnrs.fr/transverse/pnp/structure-de-lappel-doffres-et-procedure-dexamen-des-propositions/

L'appel d'offres reprend les différents outils introduits en 2020. Comme l'année dernière, si vous hésitez sur l'outil qui convient le mieux, le CS du PNP aura la possibilité de vous redirigez vers l'outil adapté. Donc choisissez en un, et surtout ne vous sensurez pas.

Il y a une nouveauté cette année : suite aux recommandations issues de la prospective INSU, deux nouveaux programmes sont ouverts :

     - Un programme instrumentation innovante et transverse
     - Une action transverse aux programmes sur le thème : « Origines : Terres primitives et apparition de la vie »: https://programmes.insu.cnrs.fr/programmes-aa/origines/

Ce dernier programme, vise essentiellement à soutenir des opérations trans-instituts, notamment en collaboration avec l'INSB pour les sciences de la vie.


2) Atelier sur la science du système solaire avec l’ELT - lundi 6 décembre 2021 - LAM, Marseille
https://atelier-elt.sciencesconf.org

L'ELT est actuellement en phase de construction et devrait être opérationnel en 2025. Trois instruments de première génération sont en cours de réalisation : MICADO, HARMONI, et METIS. Un quatrième instrument de première génération est en cours de définition : MAORY. La France est impliquée dans tous ces instruments, que ce soit sur le plan technique ou scientifique.

L’intérêt de la communauté française de planétologie pour l’ELT est grand, mais nous devons nous organiser pour maximiser le retour scientifique. L’objectif de cet atelier est donc d’échanger autour de la thématique de la science du système solaire avec l'ELT, afin d'informer, de coordonner, et de préparer au mieux notre communauté de planétologues à l’arrivée de l’ELT.

L’atelier aura lieu sur une journée, le lundi 6 décembre 2021 (9h30-17h), dans l'amphithéâtre du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM).

Afin de respecter les règles sanitaires, l’atelier est limité à 30 places en présentiel, avec présentation obligatoire d'un pass sanitaire valide. Il sera possible de participer à l’atelier en visio, mais probablement plus difficile de suivre les discussions. Ces conditions sont susceptibles d'évoluer. Les présentations et les discussions se feront de préférence en français.

Olivier Groussin, au nom du comité d’organisation

3) In the Spirit of Bernard Lyot 2022: Direct Detection and Characterisation of Exoplanets and Circumstellar Disks | 27th June - 1st July, 2022| Leiden, the Netherlands and online

http://lyot2022.org/

Registration will be open later in the year.
Conference purpose and scope

In the last 25 years, the field of exoplanet studies has rapidly evolved to become one of the most active in astronomy. The search for and study of these objects occupy a sizable fraction of observing time on large facilities worldwide, and major advances can be credited to novel instrument designs, new hardware, and innovative data processing techniques. Many ambitious new ground- and space-based projects are currently being developed to push the limits even further.
Exoplanet research relies on several complementary observational techniques (e.g. radial velocity, transit, astrometry). After years of developments and the start of operation of a new generation of high contrast "planet finders", direct imaging is emerging as another major contributor to this exciting enterprise. This method will help to develop a more complete picture of the full diversity of exoplanet systems and circumstellar disks and provides a unique means to obtain information about the atmospheric properties of young gas giants.
Topics

This conference will be focused on the direct detection and characterization of exoplanets and circumstellar disks, and new technological methods for their detection:
Development of New Techniques and Instrumentation
High-contrast observation and image processing techniques
New concepts and advances for high-contrast imaging instrumentation
Synergy of direct imaging with other techniques (RV, astrometry, transits, etc.)
Near- and long-term future projects, space missions, and ELTs
Upgrades of ground based instruments
Science Results
Current surveys, results & population statistics
Characterization of known imaged planets and brown dwarfs
Planet formation, accreting protoplanets, evolution and atmosphere models
Debris, protoplanetary and circumplanetary disks
The impact of ALMA, Gaia, and JWST observations
Planetary system architecture & dynamics, planet-disk interactions
Host star properties (ages, metallicity, rotation, etc.)

We strongly encourage students to come and will provide some limited grants for student participants.

4) Which observatories for PCMI | Oct. 18-21 | Paris & broadcast through zoom

Web site: https://pcmi-observ-21.sciencesconf.org/

Registration is free of charges but mandatory.

Rationale: The observational data gathered by state-of-the-art
astrophysical facilities provide our primary source of information towards
a better understanding of the impact of the interstellar medium physics and
chemistry on high redshift galaxies, on star and planet formation in the
Milky Way, or on the emergence of life. Opening up new regions of discovery
space through increased sensitivities, angular and spectral resolutions,
polarimetry, survey speeds, multi-wavelength multi-carrier studies is
essential to understand these fundamental questions of astrophysics.

This 4-day workshop aims first at mobilizing the community on the
observatories under construction or evolution and on long-term research and
development activities, both for ground and space observatories.  It also
aims at defining the scientific challenges of PCMI community within the
next 5-15 years to define the space of parameters to be explored and the
associated observatory characteristics.

This workshop is also about presenting current science with foreseen
developments.  Indeed, the science of today predicts the needs of
tomorrow. The laboratory astrophysics part of the community is essential in
this workshop. It is important to think ahead of time about the experiments
and calculations needed to interpret future observations (eg, the X
wavelength domain with Athena). Informing astronomers about what is
possible/impossible from the labastro viewpoint is required (eg, the study
of ionized dust).

We are looking forward to discuss these important topics with all of you.
     
Jerome Pety, Karine Demyk, Ludovic Biennier, Francois Levrier, Valentine
Wakelam and Patrice Theule on behalf of the SOC.


5) Thèse, HDR, Séminaire, Cours en ligne
a) Webinaire Nanosatellite - 14 septembre 2021 à 18h
CurieSat (le centre spatial universitaire de Sorbonne Université) et CENSUS (le centre pour les nanosatellites recherche pour les sciences de l'univers de PSL) poursuivent la co-organisation d'un cycle de webinaires mensuels autour des cubesats et du développement du NewSpace.

Nous avons le plaisir de vous inviter au premier webinaire de cette deuxième série qui aura lieu le mardi 14 septembre à 18h. Le résumé est sur l’affiche ci-jointe et le lien zoom est :

https://zoom.us/j/94269927462?pwd=VnNOS3h4bkpiNnBJOGNFdVZhRCtKUT09

Meeting ID: 942 6992 7462
Passcode: k2yiP9

Ce webinaire est intitulé "CENSUS: pôle spatial de PSL Université, pépinière de nanosatellites scientifiques à l'Observatoire de Paris” et il sera présenté par Boris Segret (LESIA). Ce webinaire présentera les différents projets hébergés par CENSUS ainsi que les méthodes mises en place pour le développement des cubesats.

N’hésitez pas à vous connecter le 14 septembre et à diffuser cette annonce. Le programme complet de ce cycle sera bientôt disponible.
 
Cordialement,
Coralie Neiner (CENSUS) et Nicolas Rambaux (CurieSat)   


b) Soutenance de thèse de Déborah Bardet à Sorbonne Université (LMD) le lundi 20 septembre 2021 à 14h
Bonjour,

C'est avec grand plaisir que je vous invite à  ma soutenance de thèse de doctorat intitulée "Modélisation de la dynamique atmosphérique de la stratosphère de Saturne" qui se déroulera le lundi 20 septembre à 14h devant un jury composé de :

M. François LOTT                                   (Président du jury)                    Directeur de Recherche - CNRS
M. Peter READ                                       (Rapporteur)                             Professeur - Université d'Oxford
M. Thibault CAVALIE                              (Rapporteur)                             Chargé de recherche - CNRS
Mme Itziar GARATE LOPEZ                  (Examinatrice)                           Enseignante chercheuse - Universidad del Pais Vasco
Mme Gabriella GILLI                              (Examinatrice)                           Chercheuse associée - Instituto de Astrofísica e Ciências do Espaço
M. Aymeric SPIGA                                 (Directeur de thèse)                   Maître de conférence - Sorbonne Université
Mme Sandrine GUERLET                      (Co-Directrice de thèse)            Chargée de recherche - CNRS

Par restrictions sanitaires, la soutenance aura principalement lieu par visio-conférence :

Participer à la réunion Zoom
https://cnrs.zoom.us/j/98581619242

ID de réunion : 985 8161 9242
Code secret : iFtz1w

mais un public de taille restreinte pourra être présent dans la salle.

Merci de me faire savoir par retour de mail si vous souhaitez assister à ma soutenance en présentiel.


c) Soutenance de thèse d'Aurélien Stcherbinine à l'Université Paris-Saclay (IAS / LATMOS) le jeudi 23 septembre 2021 à 14h

Lien YouTube : https://youtu.be/yIkqjErwqhE

Titre : Étude des signatures aqueuses par spectroscopie infrarouge : des nuages à l’altération des régions polaires

Résumé :
Sur Mars, la signature infrarouge majeure de la surface consiste en une large bande d’absorption à 3 µm. Étant principalement associée à la présence de molécules H2O ou de groupes –OH, cette signature témoigne de la présence de glace d’eau ainsi que du niveau d’hydratation des sols ; elle est observée aussi bien en surface qu’au sein de l’atmosphère qui contient nuages et poussières. Dans cette thèse, nous utilisons le jeu de données issu des 15 ans d’observations de l’Observatoire pour la Minéralogie, l’Eau, les Glaces et l’Activité (OMEGA), ainsi que de nouvelles mesures fournies depuis le printemps 2018 par l'Atmospheric Chemistry Suite (ACS) à bord du Trace Gas Orbiter (TGO) pour étudier cette signature à 3 µm.

Arrivé en orbite martienne en 2004 à bord de la sonde Mars Express, le spectro-imageur OMEGA a cartographié l’intégralité de la surface de la planète entre 0,35 et 5,1 µm. Cela a permis d’identifier et de caractériser les glaces et minéraux présents à la surface de la planète, mais également de déterminer le niveau d’hydratation des sols, dérivé de la profondeur de la bande à 3 µm. Dans les régions polaires, OMEGA a ainsi révélé une importante augmentation de l’hydratation de la surface, mais la nature de cette hydratation fait encore débat. À partir de l’analyse de l’évolution la bande à 3 µm dans les données OMEGA, nous avons pu mettre en évidence la présence d’une nouvelle signature d’absorption étroite centrée sur 3 µm, spécifique, aux régions polaires Nord et distribuée le long d’une structure en anneau autour de la calotte permanente. Cette signature pourrait être reliée à la présence de sulfates et indiquerait l’action d'un phénomène d’altération des sols relativement récent dans les hautes latitudes, impliquant potentiellement une action de la glace d’eau.

Parallèlement, les observations en occultation solaire d'ACS nous ont permis d’utiliser la bande à 3 µm atmosphérique pour détecter et caractériser les nuages de glace d’eau martiens, ainsi que leur évolution spatiale et temporelle sur une année martienne. En particulier, nous avons pu pour la première fois étudier précisément l’impact d’une tempête de poussière planétaire martienne sur les particules de glace d’eau atmosphériques, et mettre en évidence la présence de nuages à grosses particules à des altitudes jamais observées jusqu’alors.
d) Séminaire de Miguel Perez-Torres (IAA) | Radio observations as a tool to unveil star-planet interaction in M-dwarfs |  24th September, 14:00 GMT / 16:00 CEST
https://skatelescope.zoom.us/j/95415780618?pwd=b25BU2t4YXJrL0hOT0pSaC9Rd3czUT09
 
Meeting ID: 954 1578 0618
Passcode: 352744

Abstract:
Auroral radio emission has been detected from all magnetized planets in the solar system. Since extrasolar giant planets are probably magnetized, like Jupiter, they are expected to produce auroral radio emission via the cyclotron maser mechanism up to a few tens of MHz. Therefore, the direct detection of auroral radio emission from a planet is not only very challenging, but limited to Jupiter-size, or larger planets. Fortunately, sub-Alfvénic star-planet interaction may yield significant auroral radio emission at significantly higher frequencies, even at GHz frequencies.
The discovery of a planet in the habitable zone of the closest star to our Sun, Proxima, represented a major breakthrough in exoplanetary science, especially because the mass and size of the planet (Proxima b) seem to be similar to those of the Earth.  Here, I will present the results from a radio monitoring campaign towards this M dwarf using ATCA observations in the 1.1-3.3 GHz band.  We detect radio emission from Proxima for most of the observing epoch. The emission is stronger in the low-frequency (~1.6 GHz) band, and is consistent with the expected electron-cyclotron frequency for the known star's magnetic field intensity of ~600 gauss. The 1.6 GHz light curve shows an emission pattern that is consistent with the orbital period of the planet Proxima b around the star Proxima, with its maxima of emission happening near the quadratures.  We find that the frequency, large degree of circular polarization, change in the sign of circular polarization, and intensity of the observed radio emission are all consistent with expectations from electron cyclotron-maser emission arising from sub-Alfvénic star-planet interaction.
We interpret our radio observations as signatures of interaction between the planet Proxima b and its host star Proxima, and advocate for monitoring other dwarf stars with planets to eventually reveal periodic radio emission due to star-planet interaction.  If successful, this will open a new avenue for exoplanet hunting and the study of a new field of exoplanet-star plasma interaction.